Pixel 01
LE SIGNAL - C. Donnenwirth/V. Haeck
Soulac-sur-Mer est une ville balnéaire aux maisons pittoresques donnant sur l’Atlantique. Construit en 1967 à 200m du rivage, l’immeuble Le Signal est aujourd’hui posé sur une dune qui menace de disparaître dans quelques années. 78 familles ont été délogées à la suite d’une succession de tempêtes en 2014. Quel est le devenir de ce bâtiment sur le point de se faire rattraper par la mer ? C’est dans ce lieu aux allures fantomatiques que va se poser notre caméra. Notre objectif est de proposer un scénario fictif de l’évolution de cet objet architectural dans le futur. Ceci, tout en exposant l’intérêt esthétique que nous trouvons à cet édifice, en terme d’ambiances, de cadrages, matières, lumières... Cette fiction sera un support de réflexion supplémentaire sur le débat de la résidence Le Signal.

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Pixel 02
LES HABITANTS DES MARAIS - D. Brieda/F. Daanen
En quoi les marais rendent-ils compte d’une anthropisation camouflée ? Il s'agira pour nous de montrer l’impact de l’Homme et de ses activités, sur le marais nord-ouest médocain, en excluant sa présence du film. Nous représenterons au début de la vidéo, la biodiversité en gros plan, que ce soit la faune comme la flore afin de montrer le coté « naturel » du site. Puis ensuite nous montrerons les aménagements réalisés par l’Homme, qui reflètent son activité :
- Les constructions : huttes, chemins, digues...
- Les modifications du milieu : lacs, chenaux...

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Pixel 03
PAF QUI TACHE GRAND CRU GIRONDIN LA ROUTE DES VINS - A. Roux/D. Andric/Le Meur
Suite à notre journée d’observation, nos différents ressentis se sont formés sur une vision critique du lieu. Après avoir choisi un espace définit à l’intérieur de notre territoire, la critique s’en ressort. Le Médoc est donc un nouveau territoire car il est devenu sans cesse un décor physiquement renouvelé reflétant une image idéaliste de la vigne, du vin et des châteaux. C’est en se concentrant sur les diverses mises en scène de cet habitat que nous montrerons la vitrine de ce paysage grâce à la route des vins qui nous emmènera de château en château. Nous avons pour envie de montrer l’envers d’un décor construit qui reflète une image clichée. Nous allons montrer comment est scénographié le territoire viticole médocain. Ceci nous permettra donc d’organiser un parcours stratégique qui évoquera notre observation critique.

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Pixel 04
LES DIFFERENTES FACONS DE PERCEVOIR ET D'HABITER L'EAU - C. Decrock/C. Pelletant
Nous sommes partie du constat qu’il existe sur notre territoire et au sein d’une même commune une pluralité de paysages. L’eau fragmente le paysage. Il y a différents paysages (Hourtin plage, Hourtin bourg, Hourtin port, Lachanau, Contaut, Piqueyrot) au sein d’une même entité. Ici, nous interrogeons les différentes pratiques, activités humaines, et appropriations liées à l’eau. Elles peuvent être collectives ou individuelles. Elles se confrontent, se complètent ou s’opposent. Le film sera une sorte d’itinéraire autour de l’eau, entre lac, mer et marécage. Nous irons à la rencontre de différents acteurs du territoire afin de faire ressortir la pluralité des regards sur un même lieu et la diversité des paysages traversés. Nous questionnerons la notion d’habitat idéal : à travers les habitats isolés et les résidences secondaires au bord de l’eau. L’appropriation de l’habitat à l’habité par la confrontation des regards sur une même réalité : que ressent le promeneur au bord du lac ? Sa vision est-elle celle du sportif ? du forestier? Nous pouvons révéler l’imaginaire singulier parfois collectif que les individus projettent sur un même lieu.

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Pixel 05
LE VIDE - L. Benichou/E. Esconobiet
Lors de notre journée de terrain dans le Médoc, un sentiment est ressorti en nous : la solitude. Effectivement, nous étions la plupart du temps seuls dans des endroits enclavés, isolés. Cela a été ressenti par l’éloignement des villages, laissant une place prépondérante aux pinèdes. Le paysage visité sur l’ensemble du pixel présente des zones constituées de chemins forestiers, pédestres, routiers desquels de simples bruits sonores découlaient. Une question s’est alors posée : En quoi le vide/l’absence provoque un sentiment de solitude ? Nous répondrons à cette question dans le film prenant la forme du périple d’un randonneur dans le centre du Médoc. Afin de créer cette ambiance pesante lors du film nous aurons recours à différents plans : des plans lents et fixes entrainant un sentiment d’absence sur le spectateur. Le gros plan est celui des émotions : il cadrera le personnage en dévoilant ses expressions. Le plan d’ensemble exprimera l’atmosphère du lieu il sera là pour montrer l’horizon et les formes du paysage créant le vide.

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Pixel 06
SANS TITRE - C. De Barros/J. Mouveroux
Après notre première excursion sur le terrain le 05/04/17, nous ne retrouvions pas la notion d'isolement que nous nous étions faite la veille du Médoc. Une fois sur le terrain c'est l'idée de fragmentation qui nous a sauté aux yeux. Il est alors important, de montrer que c'est notre point de vue, bien personnel sur notre perception du lieu. Il ne faut donc pas négliger que d'autres perceptions existent.
Comment le territoire du Médoc peut-il être perçu ? Nous irons donc à la rencontre de personnes aux profils hétéroclites (nouveaux arrivants, habitants de longues date, âges différents, professions différentes ...), afin de nourrir et de montrer qu'un territoire ne se réduit pas à la seule vision de celui qui le perçoit. La vidéo que nous voudrions produire, exposera un panel de représentations qui pourra enrichir la vision des habitants, mais également de tous ceux qui la regarderons, sur le territoire du Médoc.

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Pixel 07
SCENOGRAPHIE DU PAYSAGE - C. Schartner/A. ELlissade
Durant la saison estivale Littoral Médocain et pour les communes de Lacanau à celles de Carcans.
La journée passée sur notre pixel nous a amené à travailler sur la scénographie du paysage durant la saison estivale dans le littoral Médocain entre les communes de Lacanau et celles de Carcans. Nous nous sommes alors demandées quel était l'envers du décor de ce paysage temporaire. Nous allons, à travers notre vidéo, montrer l'évolution et la transformation de cet espace, ainsi que la préparation pour accueillir un tourisme de masse. Nous allons accentuer le fait que cette zone devienne une vitrine durant l'été. Pour cela, nous comptons filmer les coulisses de cette mise en place. Ainsi, nous pourrons créer un débat sur ce territoire que se fabrique et défabrique au fil des saisons.

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Pixel 08
LES AIRIAUX DANS LE PAYSAGE MEDOCAIN - I. Doutreloux/I. Rebotton
En quoi l’enjeu démographique influence-t-il l'évolution des différents airiaux ?
Nous voulons montrer dans notre film comment fonctionne un airial et montrer la pluralité des formes en fonction des besoins. Ayant affaire à la migration d'une population jeune en direction du milieu rural médocain, nous avons répertorié les raisons principales qui en découlent : un besoin de retour aux sources ( bien-être ), prix de l'immobilier intéressant par rapport à Bordeaux ( raison : inflation de l'immobilier bordelais ), ville à l'échelle humaine ( petits commerces de proximité, convivialité entre les habitants ).
On a pu constater la diversité des fonctionnements d'airiaux durant notre première journée dans le Médoc ce qui nous permet de cerner sa dimension changeante : c'est la demande qui détermine les différents usages. La composition des airiaux est à l'image des usages que l'on en fait. Pour montrer cela, nous souhaitons présenter différents cas d'airiaux de notre pixel pour marquer son aspect pluriel. De plus, nous voulons mettre en image une vision tournée vers l'avenir. Si on arrive à déterminer la demande à venir, on peut imaginer à quoi ressemblerais le paysage futur du Médoc.

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Pixel 10
LE MEDOC EST-IL RICHE D'UNE DIVERSITE CULTURELLE OU SOUFFRE-t-IL D'UN MANQUE D'IDENTITE PROPRE ? - L. Marseilles/N. Vignau
Notre film tentera de répondre à la problématique énoncée que nous avons choisi à la suite de notre première visite sur la commune du Porge. Nous avons observé une division spatiale au sein du paysage, matérialisée par le Canal des étangs. Historiquement, les espaces à l’ouest et à l’est de ce canal n’ont pas la même fonction et ne sont pas gérés ni aménagés de manières similaires. A une autre échelle, on distingue une ambiguité dans la situation géographique du territoire étudié. Celui-ci est officiellement rattachée au Médoc mais ressemble à s'y méprendre au paysage de la côte landaise (environnement et organisation du territoire). De plus, il ne présente aucune ressemblance visuelle avec les domaines viticoles de l’est et du nord-est du Médoc, souvent considérés à tord comme l’image d’ensemble caractéristique de ce territoire.

Notre production s’adresserait aux acteurs de ce territoire, à ses habitants et ses élus plutôt qu’aux touristes de passage. La visée serait d’interpeller, de faire réagir et d’inciter au débat. Les rencontres à venir permettront de visualiser plusieurs profils d’habitants plus ou moins attachés à leur lieu de vie.

Notre film sera abordé selon deux angles différents :
- Un personnage dynamique ayant un point de vue interne permettant de soulever des interrogations amenant à un débat.

- Une voix-off avec un point de vue omniscient et véridique qui apportera des éléments de réponse et qui tentera de temporiser le scénario.

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Pixel 11
SANS TITRE - M. Houry/L. Moulinier
Sur la route du littoral nous traversons une multitude de tableaux singuliers. Répétitif, ce paysage n'est qu'un décor sur lequel on ne s'attarde pas. Rythmé par la traversée des villages aux allures décoratives également, le territoire semble désertique, presque hors du temps. Pourtant, il suffit d'une escale dans l'un d'eux pour que ce territoire nous soit conté. Pour se faire, regarder ne suffit pas, il faut voir.
Nous nous imprégnons de cette ambiance et peu à peu, des voix, des rires, des couleurs s'offrent à nous. Une vue. Organisée et adaptée au paysage. Nous sommes entrés dans l'intimité du lieu, on le comprend et pas à pas, on l'apprécie.
Alors on prend du recul, on traverse à nouveau ce territoire désormais si plein de sens et de choses à offrir. Notre regard a changé, ces terres auparavant brulantes et sèches sont maintenant d'une douce tiédeur. La prochaine fois, nous ne le traverserons pas seulement, nous y passerons.
Ici on voit au travers d'un paysage pourvu d'une certaine dualité. 

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