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Les premiers sujets de films  (Cliquez  sur les pixels pour accéder aux textes)

Pixel 01
C. Donnenwirth/V. Haeck
La Pointe du Médoc possède un caractère singulier, par sa formation en péninsule entre océan Atlantique et estuaire de la Gironde. Ce territoire nous apparaît comme une étendue plate, divisée en deux. D’une part, en pinède à l’ouest et d’autre part, parsemée de mattes à l’est. Cette partie de la Gironde semble être enclavée, on ressent un isolement géographique des communes par rapport à Bordeaux. L’habitat est dispersé et il y a une faible population. Aussi, à l’image des autres villes balnéaires du littoral aquitain, Soulac-sur-Mer nous évoque un lieu fantomatique l’hiver et pris d’assaut par les touristes en période estivale. On peut imaginer que Soulac-sur-Mer est composé essentiellement de maisons secondaires et de complexes hôteliers, en comparaison aux villes plus dans les terres accueillant la population indigène telles que St. Vivien de Medoc, Talais, Grayan et l’Hopital...

Pixel 02
Brieda/F. Daanen
Le territoire du Médoc est, pour nous, fait d'étendues de forêts peuplées en majorité de pins maritimes, de vignobles et de cultures céréalières dans les terres. Lorsque nous nous rapprochons de la côte, nous imaginons plutôt des dunes en front de mer avec un sol sableux qui accueille l'océan Atlantique. Ce territoire très boisé cache pour nous de nombreux lacs et rivières. Malgré que les pinèdes nous masquent l'horizon, on imagine un relief assez plat jusqu'à la côte qui nous laisserait une vision assez large de l'horizon sans ces arbres. Pour ce qui est de la présence de l'Homme, nous pensons qu'il n'est pas très présent dans ces forêts et que l'urbanisation se trouve donc plus en retrait dans les terres agricoles où vivent les agriculteurs. Près de l'océan Atlantique, nous imaginons un paysage sauvage avec un climat tempéré et une absence totale d'urbanisation et donc de ville balnéaire. Le réseau routier est fait majoritairement de petites routes et de très peu de grandes routes alors que les chemins forestiers dominent sur ce territoire.

Pixel 03
A. Roux/D. Andric/Le Meur
Notre perception du lieu nous ramène à un endroit divisible en deux, avec une partie rattachée à l’océan et une seconde partie située le long de la Gironde. Pour notre pixel se concentrant entre Jau-Dignac-et-Loirac au nord et Saint-Seurin de Cadourne au sud, nous y voyons un territoire qui se compose de grandes routes de campagne séparant vignes et forêts, reliant les petits bourgs de campagne (petite ville, village, lieu-dit, etc...). Présence de chateaux et de domaines viticoles se présentant sous les formes suivantes : grandes entrées élégantes ornées de végétaux souvent introduites par la présence d’un panneau présentant le domaine. Idée de ressemblance à la route des vins ou encore l’image du tour de France qui traverse ce territoire. Tout au long de cet espace, nous pouvons trouver également des champs délimités par des bosquets.

Pixel 04
C. Decrock/C. Pelletant

Nous avons constaté qu'il y a deux accès à l'océan , au nord et au sud du Lac ; Hourtin et Carcan.

Il faut contourner le lac pour accéder à l'océan. Le lac est-il vécu comme un obstacle vers l'océan ?

Une protection ? Les habitants ont-ils usage autant de l'océan que du lac ? Hourtin ville/ Hourtin port/ Hourtin plage : Y-a-t-il différentes façons d'habiter une même ville ? Est-elle divisée ?

Le lac d'Hourtin et le lac de Carcan : Le lac est une même entité mais pourtant divisée en deux

territoires, par la limite communale. Y-a-t-il différentes perceptions du Lac entre Hourtin et Carcan? Différentes gestions ? Quelle relations entretiennent les deux communes ? Parle-t-on plutôt du Lac d'Hourtin ou du Lac de Carcan ? Qui l'a habité en premier ? Y-a-t-il une appartenance légitime à ce Lac ? Y-a-t-il différentes façon d'habiter un même Lac ? d'habiter une réserve naturelle ?

La réserve naturelle est un espace enclavé entre lac et océan. Est-ce qu'elle contraint l'usager pour

s'approprier le lieux ? On constate une densification de la ville en périphérie de la réserve. Des extensions de la ville vers Cartignac. Est-ce un facteur de son inaccessibilité (absence de logements, absence de réseaux routiers, routes interdites).

Pixel 05
L. Benichou/E. Esconobiet
En partageant nos idées, une ébauche a été etablit afin de découvrir le site du Médoc dans son ensemble. Pour nous, l’espace du Médoc est composé de diverses atmosphères et ambiances laissant apparaître différentes activités touristiques, environnementales, sociales...
Dans un premier temps nous avons découpé le paysage du Medoc en trois zones inégales :
- La partie Ouest du Médoc inspire un territoire balnéaire à l’image des villes touristiques tels que Capbreton, Arcachon (paysages dunaires) , un espace dynamique en saison estivale.

- Parallèlement, la partie Est représente le dynamisme culturel du site du Médoc composé de chais, de domaines avec d’immenses châteaux. Des parcelles dans lesquelles nous pouvons arpenter des vignobles.
- Ainsi que le centre du Médoc, zone comprenant notre pixel ayant l’aspect d’un espace giratoire, carrefour présentant d’immenses voies telles que des departementales ( D215, D1215) mais aussi des espaces agricoles en périphérie des villages.

Pixel 06
C. De Barros/J. Mouveroux
D'après notre première approche personnelle du territoire qui nous a été attribué, alentour de Pauillac, nous avons ressorti plusieurs idées qui définissent cet espace :
- Organisation de l'espace :
Fragmentation entre les espaces habités et cultivés, avec la prédominance de vignobles, qui semblent organiser tout les espaces bâtis. Cette activité contraint le bâti en plusieurs pôles. La présence d'immenses domaines, construits autour d'un château à l'image du vignoble. De plus, dans une époque lointaine, la presence de ports sur la berge de la Gironde permettaient l'exportation massive de la production viticole.
- Isolement :
Le Médoc est un territoire isolé par-rapport au reste du département, il est insulaire : de nombreuses frontières avec à l'Est et au Nord la Gironde, à l'Ouest l'océan Atlantique. La grande particularité de notre portion de territoire est la présence d'îles. Celles-ci illustrent bien la notion d'isolement, car elles ne sont pas reliées de manière physique à la terre, et sans doute peu voir, non-habitées. On peut ajouter que certaines habitations sont totalement hors de l'aménagement défini par le vignoble en s'implantant dans des zones cultivées ou bien boisées, à l'écart du reste des villes et villages.

Pixel 07
C. Schartner/A. Ellissade
Sur le territoire étudié entre Carcans et Lacanau, nous imaginons un paysage semblable au Marensin, avec des dunes et des forêts domaniales de pins. En période creuse, les seules interactions se déroulent pour nous dans les villes de Carcans et Lacanau. Le reste du territoire nous semble désert. Néanmoins, nous pensons qu'il y a des activités nautiques autour des lacs de Lacanau et de Carcans. Il y a également des pistes cyclables qui recouvrent l'ensemble du territoire. Le long et aux alentours de la côte, nous voyons des villas et des parcs/villages vacances qui se seraient densifiées ces 50 dernières années. Du fait d'une récente occupation de cette zone, les monuments historiques doivent être rares, et c'est donc pour le paysage protégé que les touristes viennent. Actuellement, les services de la ville doivent être entrain de remettre en place les différents lieux touristiques comme la plage pour accueillir la saison estivale.

Pixel 08
I. Doutreloux/I. Rebotton
Notre représentation du Médoc se résume à une suite d'aprioris qui sont les suivants : un paysage monotone, peu dynamique et « plat » composé essentiellement de vignes et de pinèdes. Les lieux d'affluences sont centralisés seulement dans les villes. Le Médoc a des périodes d'affluences qui sont uniquement en été grâce à ses plages océaniques qui attirent les touristes.
Le Médoc a cependant un potentiel d'accueil dans le cadre de l'expansion de l'agglomération bordelaise. De par sa situation géographique, le Médoc constitue les portes de Bordeaux vers l'Océan.

Pixel 10
L. Marseilles/N. Vignau
Notre territoire d'étude est la pointe sud-ouest du territoire des Landes du Médoc. Ce dernier intègre la commune de Le Porge, le littoral Atlantique à l’ouest et une partie du lac de Lacanau au Nord. Ce territoire est, semble-t-il, « divisé » en plusieurs tranches verticales que constituent l’océan, la plage, le cordon dunaire, la pinède et les étangs. On observe une différence dans la composition du paysage de chaque côté du Canal des Etangs, qui traverse notre pixel du Nord au Sud ; à l’ouest de ce canal, de grandes parcelles de pins et à l’est, les traces d’anciennes parcelles agricoles organisées autour de la commune de Le Porge (d’après les plans du cadastre).
Le point central de notre territoire est justement cette commune, un petit village traversé seulement par deux axes routiers majeurs le reliant à l’océan Atlantique, au Bassin d’Arcachon et à Lacanau. Le centre-bourg présente une diversité de petits commerces et d’infrastructures, notamment une école, ce qui nous indique que ce village reste occupé durant l’hiver. Nous supposons cependant que Le Porge, et notamment Le Porge Océan, est fortement fréquenté par les touristes et les résidents saisonniers durant la période estivale.
Il s’agirait donc d’une zone touristique importante, en témoigne la présence des campings de la Jenny et de la Grigne. La commune semble profiter de son environnement et de l’espace qu’elle dispose en misant sur des activités « nature » comme la randonnée, la pêche, la promenade à vélo et à cheval, le surf et le canoë  A première vue, Le Porge est un territoire de tourisme estival connu régionalement bien qu’il semble moins

exploité que les complexes touristiques tels que celui de Lacanau (au Nord) ou encore Arcachon (au Sud).

Pixel 11
L. Moulinier
Bordeaux-Lacanau, trente-cinq degrés et pas un souffle de vent. Quatre-vingt dix kilomètres par heure pour atteindre la côte et les embruns de son océan, seul remède pour adoucir les moeurs et la chaleur. Délicieuse souffrance de juillet, accentuée par les tableaux de plaines arides qui défilent de chaque coté de la longue bande d’asphalte brulant et me dépaysant.
Steppes aux allures de savane, jonchées de Molinie qui n'attend plus qu'une allumette, c'est l'enfer avant la rédemption. J'observe et je frémis. Etendue brûlante et hostile, simple étape avant le rivage, je n'y prête guère d'attention si ce n’est dans un besoin sadique de m'imprégner de l'allure sournoise de ces étendues landaises pour apprécier davantage l'idée du grand air marin en guise de délivrance.
M. Houry
Je dois admettre que je ne connaissais qu’un pan de ce que l’on appelle Le Médoc : Le Verdon-sur-Mer, le lac et l’océan de Lacanau, le Cap Ferret et Andernos. C’est pourquoi j’associai souvent le territoire du Médoc avec un milieu balneaire, des maisons secondaires, des pins, des dunes, une chaleur et une blancheur contrastant avec le bleu limpide de l’océan, la période estivale. Je me rends maintenant compte que simplement en regardant une carte, ma vision se modifie, s’élargit. En effet, le Médoc se décompose selon moi en plusieurs types de territoires, et ceux-ci sont d’ailleurs très variés : la côte en effet, mais pas seulement, avec de grandes propriétés viticoles, des pinèdes, des étendues cultivées, un parc régional protégé. Cette diversité est éparpillée et forme un tout, qui entremêle histoire passée et présente, usages et pratiques diverses. Cela donne envie d’en apprendre plus, d’approfondir nos connaissances sur cette diversité et briser peut-être la vision singulière que j’avais de ce lieu, qui n’en est en fin de compte pas qu’un seul mais une multitude. 

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